Monbourquette

Le Deuil avec Monbourquette

L’ATTACHEMENT ET LE DEUIL


Ce texte explique l’importance du lien d’attachement dans le processus de deuil ainsi que les sept étapes du processus de deuil selon l’approche Monbourquette.

L’attachement à une personne par amitié et par fusion

Il existe deux formes majeures d’attachement à une personne: rattachement par amitié et rattachement par fusion. Cependant, pour bien les distinguer, il est important de connaître le sens de chacune de ces deux formes.

L’attachement sous forme d’amitié

L’attachement par amitié repose sur la base d’intérêts communs, de valeurs semblables, d’aspirations et d’une même vision du monde. Bref, c’est l’attachement de deux ou plusieurs individus autonomes qui se décident à former une union par liens d’amitié.

L’attachement sous forme de fusion

Par contre, l’attachement par fusion s’appuie sur des projections mutuelles. Les personnes qui s’attachent par fusion se complètent et vivent par dépendance mutuelle. Exemple : la fusion affective et passionnelle entre amoureux se réalise grâce à des projections de l’un sur l’autre. L’un et l’autre vivent en symbiose, c’est-à-dire à même les qualités découvertes chez l’autre. Ils trouvent leur épanouissement l’un dans l’autre et ils ont tendance à s’identifier l’un à l’autre et à avoir l’impression d’être «deux dans une seule chair».

Certes, la mort ou la séparation de l’un d’eux représentera une grave perte pour l’autre. Celui qui a beaucoup investi son énergie en termes de temps, d’amour, de soucis, de rêves et d’espoir au point de vouloir lui ressembler est à même d’avoir le sentiment de vivre à travers son cher disparu. Il n’est pas étonnant que le survivant désire le suivre dans la mort. Par conséquent, il sera impossible de faire l’économie d’un deuil sans avoir à subir des effets néfastes comme l’isolement, l’ennui, la perte d’enthousiasme et, parfois, la dépression suivie d’un suicide.

La perte d’une activité, d’un animal et d’un objet précieux

Le deuil ne se limite pas à la perte d’une personne aimée. Lors de remue-ménage majeurs, il s’impose à toute personne qui s’est investie dans un emploi qu’elle aime bien, dans l’affection d’un animal de compagnie ou dans des choses précieuses à ses yeux. Cela prend tout son sens quand il y a, par exemple: la perte d’un emploi que l’on a occupé durant plusieurs années, la perte d’une activité sportive à cause d’un accident, l’abandon de son pays par un immigrant la mort d’un chien fidèle ou la disparition d’un objet précieux qui a acquis de l’importance pour soi.

J’ai déjà traité des clients qui avaient perdu un chien, leur seul compagnon de jeu, une maison familiale, un bijou de famille qui symbolisait la lignée des ancêtres, etc. Le propre de l’être humain est de valoriser ses activités comme le travail et le sport, ses animaux de compagnie ainsi que d’autres objets qui ont pour soi des valeurs sentimentales. On attribue à tous ces êtres perdus des significations personnelles comme si on les avait «incorporés » à soi-même.

La gravité du deuil

Pour bien accompagner quelqu’un dans son deuil, le thérapeute aura à comprendre la nature du deuil qui affecte la personne pour pouvoir, par la suite, en évaluer la gravité. D’abord, il aura à bien cibler l’objet du deuil: qui ou quoi a-t-il perdu, à savoir un mari, un de ses proches, un emploi, un bras, un animal de compagnie, un objet tel un meuble ancien, etc.

Ensuite, l’accompagnateur interrogera l’endeuillé sur l’importance subjective qu’il accordait à ce qu’il a perdu.

• Que représentait pour toi l’être aimé?

• Que lui as-tu sacrifié en l’aimant :

– en termes de temps, de soin d’énergie, de rêves, de projets, …

• Quelle importance, lui as-tu accordé dans ta vie?

À mesure que les réponses émergeront peu à peu à la conscience de l’endeuillé, elles lui permettront de mesurer jusqu’à quel point il s’était épris de l’être cher. Du même coup, il pourra se rendre compte de l’étendue de sa perte et du degré de gravité de son deuil. La perte de l’être aimé occasionne d’autres pertes. Elles paraissent moins importantes que celle de la personne elle-même.

Mais j’ai été surpris de constater que des pertes dites secondaires avaient plus de poids que la perte de la personne ou de l’objet perdu. Voici le cas d’une femme qui avait perdu son conjoint. Du même coup, elle avait perdu les rôles que jouait son mari à savoir un confident un compagnon pour l’éducation des enfants, un pourvoyeur, un amoureux, un gérant d’affaires, un protecteur, etc. Toutes ces facettes de la relation sont aussi des facettes de son deuil.

Or il arrive souvent, dans ce type de situation, que les pertes conséquentes revêtent pour la personne endeuillée une importance plus grande que la perte de la personne elle-même. Alors, j’ai demandé à ma cliente ce que son époux représentait pour elle. Elle me répondit entre deux sanglots : « Mon mari était toute ma sécurité et ma protection dans la vie ». Certes, cette femme pleurait un époux, mais elle perdait surtout un protecteur. La peine qu’elle éprouvait découlait surtout du fait de se voir maintenant seule, vulnérable et presque abandonnée.

La gravité du deuil de quelqu’un à la suite de la mort d’un être cher

Mes réflexions et mes observations sur le deuil m’ont permis de constater le phénomène suivant: La fusion ou l’identification avec l’être cher tend à se perpétuer après la mort de celui-ci. C’est pourquoi il n’est pas rare de rencontrer chez des endeuillés le désir de mourir de la même façon que l’être aimé. Sans en être toujours conscients, certains endeuillés présentent des symptômes similaires à ceux de la maladie qui a emporté l’être cher.

Il est courant de voir les endeuillés souffrir de faiblesse cardiaque, de cancer et d’emphysème sans être pourtant réellement malades. D’autres restent hantés par des idées suicidaires à la suite du suicide d’un proche; enfin, il y en a qui vivent dans la peur de mourir dans un accident de la route comme l’être cher disparu et ainsi de suite. C’est comme si les survivants se programmaient à subir une mort similaire à celle de l’être cher disparu. Une telle programmation se rencontre souvent chez les membres d’une même famille, en particulier chez les épouses. Certaines d’elles sont portées à se laisser mourir de la même maladie qui a fait mourir leur mari, comme si une fatalité s’acharnait sur elles.

Le deuil semble donc, à première vue, réveiller l’instinct de mourir à la façon du défunt. « Faire son deuil », tout paradoxal que cela puisse paraître, consisterait-il donc à accepter de «mourir»? Oui, certes pas nécessairement d’une mort physique, mais bien d’une mort symbolique. Libéré de ses liens fusionnels avec la personne aimée, l’endeuillé sera amené à faire l’expérience de nouveaux liens avec le défunt sans pourtant l’oublier.

La douleur occasionnée par l’absence de la personne aimée disparaîtra et l’endeuillé se sentira habité d’une nouvelle présence du cher défunt, présence mystérieuse, subtile et spirituelle, mais non moins réelle que la présence physique.

Les 7 étapes du deuil

Avant d’aborder l’étude de ces étapes du deuil, une mise au point s’impose. Disons que chaque personne vit son deuil à sa manière. Il n’y a pas une façon idéale ou déterminée pour résoudre un deuil. Par ailleurs, les spécialistes du deuil ont discerné, dans la résolution d’un deuil, des moments communs à tous les endeuillés qu’on peut appeler « étapes » au sens large du terme. Ces étapes serviront d’indicateurs permettant d’évaluer l’évolution d’un deuil normal ou de détecter les retards et les blocages d’un deuil pathologique.

Mon expérience auprès des endeuillés m’a amené à répartir l’évolution du deuil sur sept étapes, à savoir le choc, le déni, l’expression des émotions, la prise en charge des tâches reliées au deuil, la recherche d’un sens, l’échange mutuel des pardons et enfin, l’héritage. Voici une brève description de ces étapes.

1 . Le choc

Le choc survient souvent dès qu’on apprend la nouvelle d’une maladie grave ou le décès d’un être cher. On se sent alors consterné et impuissant à décrire ce qui se passe en soi. On a de la peine à entendre et à réaliser ce qui est arrivé. On ne parvient pas à y croire «C’est un vrai cauchemar! », «Ça ne se peut pas! », « Hier encore, il paraissait si bien », etc. L’état de choc s’accompagne souvent d’hallucinations. On s’imagine voir le défunt, l’entendre ou même sentir sa présence. Si le choc dure quelques semaines, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure, mais s’il se prolonge, le deuil prend des dimensions pathologiques.

Voici un cas qui illustre bien mon propos : une épouse en deuil de son mari a révélé au groupe des endeuillés qu’à tous les soirs depuis deux ans, elle et son époux faisaient une promenade la main dans la main. Pendant quelques semaines à la suite du décès, les endeuillés se sentent engourdis et léthargiques. Ce qui ne les empêche pas de se montrer au-dessus de leur deuil devant les visiteurs au salon funéraire. Ils ne pleurent pas. Ils vivent, pour ainsi dire, sur un nuage. Ils manquent cependant de concentration et leur mémoire s’en trouve gelée.

Ils commencent à ressentir une lourde fatigue qui rend les tâches quotidiennes pénibles à exécuter. Ils régressent souvent à un état de dépendance semblable à celui de l’enfance. Pas étonnant que les amis leur offrent de les aider à tenir le coup en leur rendant des services tels que leur préparer de la nourriture et faire des tâches domestiques pour eux. L’état de choc n’a pas seulement des effets négatifs. De fait il donne aux endeuillés le temps de digérer la dure réalité et de se ressaisir en puisant en eux les ressources nécessaires pour gérer la situation de perte de l’être cher.

2. Le déni

Peu après le choc commence la phase du déni ou de la dénégation. Le déni relève soit de l’ordre de la connaissance, soit de l’ordre de l’affectivité ou des deux à la fois. La dénégation sur le plan cognitif pousse à oublier l’événement malheureux et à éviter tout ce qui peut lui rappeler la perte, telle que la référence à l’hôpital, au cimetière, au salon funéraire, etc. Certains deuilleurs tapissent leurs murs de photos du défunt de peur de l’oublier; d’autres gardent intacts sa chambre et ses objets personnels comme s’il vivait encore.

Dans le jargon psychologique, on appelle cette conduite « momification » Sur le plan affectif, le déni engendre chez l‘endeuillé, surtout chez les hommes, une incapacité à vivre et à exprimer ses émotions. Il combat la montée de ses émotions en utilisant diverses tactiques : il se tient si occupé qu’il devient hyperactif; il se met à chercher un ou des responsables du décès; il idéalise le défunt, il essaie d’imiter la maladie du cher défunt ou encore il cherche à trouver une personne-substitut souvent parmi les membres de sa propre famille pour qu’elle prenne la place du défunt.

Parfois, l’endeuillé sera tenté de noyer son deuil ou de geler sa peine dans la boisson, les médicaments ou la drogue. D’autres fois, il se complaira dans des fantasmes de faire réapparaître l’être disparu. Tous ces stratagèmes le soulageront de sa peine de courts instants jusqu’à ce que la dure réalité de la mort le rattrape et l’accable de nouveau.

3. La ronde des émotions

Quand les résistances au deuil se mettent à céder, la personne endeuillée se sent submergée par un flot d’émotions et de sentiments divers, tels que l’angoisse, la tristesse, la sensation d’avoir été abandonnée, la colère, la culpabilité et la libération. Ces états d’âme viennent en soi, se retirent puis reviennent comme le flux et le reflux de vagues tout en perdant de leur intensité à chaque venue.

L’angoisse. Au moment où l’endeuillé apprend la mauvaise nouvelle, il se sent envahi par l’angoisse. La réalité de la mort d’un proche lui rappelle sa propre mort qui approche. Il se sent alors désarmé devant son imminence. Il a l’impression d’avoir perdu la maîtrise de sa vie en perdant son être cher. Il prend conscience de ses limites humaines. Il se sent impuissant à changer le cours des choses. Cet état angoissant disparaîtra à condition qu’il accepte ses limites et prenne conscience de son incapacité à sauver l’être aimé.

La tristesse. La tristesse est l’émotion typique du deuil. Elle est la douleur d’un coeur auquel on aurait arraché l’objet de son amour. Le mot « peine» qu’on utilise souvent pour désigner la tristesse connote très souvent le sentiment d’être puni ou de subir un châtiment. La tristesse s’exprime normalement par des pleurs. Elle se fait parfois si intense qu’elle plonge l’endeuillé dans un état de désolation au point de désirer mourir pour aller rejoindre dans la mort l’être aimé.

La colère. La colère sourde dans le deuil prend souvent la forme plus ou moins consciente d’une protestation contre le défunt à qui l’endeuillé reproche de l’avoir abandonné. Rares sont ceux qui osent laisser libre cours à leur colère. Une cliente me disait « Comment peut-on se fâcher contre un mort? » Souvent, la colère se déplacera sur les autres. L’endeuillé en colère s’efforcera de trouver un ou des coupables de cette tragédie personnelle. Il s’en prendra aux soignants ou aux proches; il les blâmera de ne pas avoir prodigué au moribond tous les soins nécessaires. Pour d’autres, leur colère se retournera contre eux-mêmes; ils seront submergés par un sentiment de culpabilité. Ou encore, se demander pourquoi Dieu inflige cette souffrance insupportable.

La culpabilité. Le sentiment de culpabilité qui afflige l’endeuillé ne revêt pas toujours un caractère indésirable car toute séparation ou tout deuil engendre un sentiment de saine culpabilité. Ainsi, la séparation d’un conjoint bien-aimé, par exemple, fait souvent naître, chez l’autre, une conscience plus vive de ses manques d’amour. L’endeuillé se sentant coupable, se posera des questions comme celles-ci « Lui ai-je assez parlé? Lui ai-je assez dit que je l‘aimais? Ai-je tout fait pour le sauver de la mort ? » Il y a sans doute quelque chose d’excessif dans les reproches qu’il se fait. La manière d’atténuer la crise de culpabilité, chez le survivant, est de reconnaître ses limites devant la mort ainsi que son incapacité d’aimer d’un amour parfait en tout point.

La sensation d’être libre. Beaucoup d’endeuillés n’osent pas éprouver ce sentiment de libération après la mort de l’être cher. Ils s’en voudraient de laisser croire aux proches et aux amis qu’ils voulaient se débarrasser d’un être encombrant. Prenons l’exemple d’un grand malade que l’on a gardé jour et nuit. Les soignants épuisés ne ressentent-ils pas une vraie délivrance au moment de la mort du moribond? D’ailleurs, entretenir les liens d’intimité demeure toujours une chose difficile et engageante. N’est-il pas normal et sain pour les intimes de ressentir un sentiment de libération à la mort lente et éprouvante d’un être, si cher soit- il? Plusieurs ne comprennent pas qu’on puisse être habité à la fois de nombreux sentiments contradictoires tristesse et libération, amour et haine, peur et désir d’intimité, etc.

La grande « braille» L’expression des émotions tire à sa fin au moment de la « grande braille » qui s’avère un tournant dans la résolution du deuil. À ce stade, la personne en deuil acquiert une vive et pleine conscience de la perte définitive de l’être aimé. Elle laisse s’envoler le dernier espoir de son retour. Elle réalise que l’aimé est bien parti et qu’elle ne le reverra plus. Sa tristesse se change alors en « lamentations». J’appelle « la grande braille » le moment précis de la conscience de la perte. Il se reconnaît à l’intensité de la douleur transformant les pleurs en lamentations.

Puis, à la suite de cette éclatante décharge émotive, l‘endeuillé éprouve une profonde paix souvent accompagnée d’expériences-sommet il se sent soutenu par des êtres spirituels ou il se voit baigné dans un flot de lumière réconfortante. C’est alors qu’advient, chez lui, en même temps, la pleine conscience de la gravité de sa perte et l’acceptation du départ irrévocable de la personne aimée.

La difficulté principale que les thérapeutes éprouvent lors du traitement des émotions, c’est que beaucoup d’endeuillés ne possèdent pas un large répertoire d’émotions et de sentiments pour s’exprimer. Ils ont des émotions «trafiquées », c’est-à-dire qu’ils ont des émotions de surface qui cachent leurs réelles émotions.

Parfois, c’est de la tristesse qu’ils manifestent alors qu’en dessous, c’est de la colère qu’ils couvent; ou bien ils manifestent de la colère, mais au fond ils vivent de la tristesse. Voici des exemples d’émotions et de sentiments « trafiqués» des rires nerveux pour de l’angoisse; le sentiment de culpabilité pour le sentiment de libération; des plaintes pour de la colère; de la joie pour des regrets, et ainsi de suite.

Les endeuillés ont recours à ce stratagème parce que leurs parents leur ont interdit d’exprimer certains sentiments et émotions. Une telle défense grippe le déroutement normal des émotions et des sentiments.

4. La prise en charge des tâches reliées au deuil

Une fois que le travail émotionnel du deuil aura bien progressé, il restera à accomplir des tâches concrètes conséquentes au deuil. Quelles sont-elles? Il s’agira de réaliser les promesses faites au défunt; exécuter les rituels funéraires prescrits par la coutume; ranger les photos du défunt dans un album; se défaire de ses vêtements et de ses objets personnels; garder un ou deux souvenirs en mémoire du disparu, etc. Ces gestes en apparence insignifiants contribueront beaucoup à accélérer le travail du deuil. Car, en les posant, l’endeuillé se démontrera ainsi qu’aux proches qu’il est bien engagé dans l’acceptation de la mort de l’être cher.

5. La découverte du sens de sa perte

L’expression des sentiments et des émotions et l’exécution des tâches concrètes conséquentes au deuil permettent à l’endeuillé de prendre peu à peu ses distances vis-à-vis du décès. Le deuilleur n’est plus tout absorbé dans le monde de ses émotions; il aura commencé à mettre sa perte en perspective. Le temps sera venu pour lui de se demander quel sens pourra prendre sa perte affective et comment il poursuivra sa vie à l’avenir.

Au lieu de rester dans un état d’âme de désolation, il en profitera pour mieux se connaître et pour puiser dans ses ressources personnelles. Il exploitera davantage ses forces en l’absence de l’être aimé. Enfin, il en viendra à reconnaître qu’à la suite de son malheur, il aura mûri et aura trouvé de nouveaux sens dans sa vie.

Alors, le temps est venu de réfléchir sur le SENS SPIRITUEL de son existence et de sa perte en se posant les questions suivantes :
  • Qu’est-ce que j’ai appris sur ma vie en l’absence de l’être cher?
  • Quel sens prendra ma vie après la mort de la personne aimée?
  • Y a-t-il une vie après la mort? On se posera alors la question de l’au-delà : soit la résurrection, soit la réincarnation ou soit le néant.
  • Après ma mort, existe-t-il un ciel ou un lieu de rencontre permettant de revoir tous les parents et les proches disparus?
  • Pourquoi un Dieu si bon est-il venu chercher mon fils? La colère contre un dieu sadique ne serait-elle pas de mise?
  • La résurrection des corps aura-t-elle lieu immédiatement après la mort ou seulement à la fin des temps?, etc.

Beaucoup de psychologues et thérapeutes du deuil laissent tomber ce questionnement sur le sens, croyant faussement que le deuil se termine à la fin de l’étape des émotions. Le cas suivant pourrait les convaincre du contraire. J’avais une cliente, une femme qui avait perdu son bébé de huit mois. Elle était inconsolable et pleurait à en faire pitié.

Après lui avoir fait raconter l’histoire de la mort de son bébé plusieurs fois, en désespoir de cause, je lui ai demandé « Est-ce que la mort de ton bébé a pris, prend ou prendra un sens pour toi? » Elle me répondit: «Tu veux mettre Dieu dans ma détresse? Moi, je ne suis pas croyante. » Je lui ai fait la remarque suivante « C’est toi qui as commencé à parler de Dieu, pas moi ».

À la session suivante, elle me dit qu’elle avait réfléchi à la question stupide que je lui avais posée à la dernière rencontre. Et voici sa réponse : «J’ai une grande amie qui est décédée l’an passé. Or son grand désappointement dans la vie était qu’elle n’avait pas eu d’enfant. Elle est sûrement au ciel mais seule. Je voudrais lui confier mon bébé pour qu’elle en prenne soin. Quant à moi, étant assurée de son amour pour les enfants, je ne m’inquiéterai plus de mon enfant. Jusqu’à maintenant, je couchais avec ses cendres près de mon lit. Je suis prête à les faire enterrer au cimetière ».

Sa réponse à ma question sur le sens de la mort de son enfant l’avait réconfortée au point qu’elle avait cessé de pleurer.

6. L’échange de pardons

À l’expérience, j’ai pu constater la nécessité de pardonner pour achever le processus de deuil. L’endeuillé qui sera parvenu à accorder son pardon au défunt pour ses fautes et surtout pour son départ, se libérera des restes de la colère que le départ de l’être cher aura provoquée en lui.

Par contre, en demandant pardon au défunt pour ses propres faiblesses et ses manques d’amour, l’endeuillé réduira d’autant l’intensité de son sentiment de culpabilité. L’échange de pardons qu’il effectuera avec son cher disparu lui apportera une grande paix. Grâce à la réconciliation, il se sentira en paix avec lui-même et se trouvera disposé à accueillir son héritage.

7. La prise de possession de son héritage

L’héritage spirituel consiste à se réapproprier tout l’amour et les rêves dont l’être aimé aura été l’objet. Autrement dit l’héritage consiste à reprendre à son propre compte ce qu’il avait admiré et aimé chez l’autre au moment de l’amour-fusion. L’endeuillé a le pouvoir d’incorporer dans sa vie les qualités et les talents appréciés chez le cher disparu, à condition, bien entendu, d’avoir consenti à le laisser partir.

En vue d’aider les endeuillés à recevoir leur héritage spirituel, j’ai conçu un rituel dont la description se trouve dans mon volume « Aimer, perdre et grandir ». À l’aide de ce rituel, il devient possible d’évaluer tous les apprentissages acquis en présence de l’être aimé et de s’autoriser à les actualiser pour soi. Grâce à l’héritage, on se trouvera gratifié et habité par une nouvelle forme de présence du cher disparu.

Déclaration officielle de la fin du deuil

Le rituel de l’héritage se termine d’ordinaire par la déclaration officielle de la fin du deuil. Dans le passé, on avait des signes distinctifs pour marquer la révolution du deuil et pour signifier la fin de celui-ci. Dans la société actuelle, on ne sait plus trop à quel moment le deuil est terminé.

Il y a nécessité que sa fin soit honorée d’une sanction sociale. J’ai pu observer l’immense soulagement qu’éprouvent les endeuillés à se faire dire par le meneur du groupe de deuil ou par une personne importante «Avec la prise de possession de votre héritage spirituel, considérez que votre deuil est bel et bien terminé». Voici ma vision du deuil, de son déroulement et de sa résolution. Pour terminer, permettez-moi de vous affirmer que le deuil n’a rien à voir avec une maladie chronique, comme d’aucuns le prétendent, mais c’est un passage obligé temporaire. Il ne dure qu’un temps, le temps de «faire son deuil».


Ressources – lectures et références

Plusieurs auteurs et intervenants se sont penchés sur le sujet du deuil. Nous vous offrons ici une sélection de livres et références qui peuvent vous aider à mieux comprendre le processus de deuil et vous accompagner dans sa traversée. Les différents ouvrages proposés sont disponibles en librairie ou sur internet.

Livres de Jean Monbourquette

Grandir. Aimer, perdre et grandir, son livre le plus connu, a été traduit dans plus de vingt langues. Dans ce livre, Jean Monbourquette invite le lecteur à ne pas nier son mal, car avec la guérison, il découvrira en lui une plus grande capacité d’aimer et une nouvelle maturité.


Voici la liste des ouvrages de Jean Monbourquette, parus chez Novalis :​

  • À chacun sa mission
  • Apprivoiser son ombre
  • Comment pardonner?
  • De l’estime de soi à l’estime du Soi
  • Demander pardon sans s’humilier
  • Excusez-moi, je suis en deuil (avec Isabelle Aspremont)
  • Grandir. Aimer, perdre et grandir, Nouvelle édition
  • Grandir. Aimer, perdre et grandir, format poche
  • Groupe d’entraide pour personnes en deuil
  • Groupe d’entraide pour personnes séparées/divorcées
  • Jean Monbourquette, médecin de l’âme
  • La mort, ça s’attrape?
  • La violence des hommes
  • Temps précieux de la fin 
  • Temps précieux de la fin (CD)
  • Pour des enfants autonomes
  • Stratégies pour développer l’estime de soi​​
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Livres sur le thème du deuil

  • Les saisons du deuil de Josée Jacques
    De nombreuses pertes jalonnent notre vie: rupture amoureuse, maladie, mise à pied, retraite… Mais comment peut-on les apprivoiser, plus particulièrement celle reliée à la mort? Quelques mois ou des années après un décès, plusieurs personnes lui attribuent un pouvoir de croissance indéniable. Pourtant, cela n’enlève en rien la souffrance qui en découle et l’impression de ne jamais pouvoir retrouver son équilibre lors­qu’un proche meurt. De quelle façon le parcours sinueux qui suit la perte d’un être cher peut-il donner un sens à cet événement qui en semble dépourvu? Inexorablement, les saisons du deuil suivent leur rythme, avec leurs intempéries, leurs arcs-en-ciel, leurs journées de pluie et ce soleil qui revient toujours.
     
  • Vivre le deuil au jour le jour de Christophe Fauré
    A l’aide de nombreux exemples, ce livre explique, au jour le jour, le cheminement du deuil, différent selon l’identité du défunt et l’histoire de chacun. Il répond aux nombreuses questions des endeuillés et il permet de savoir à quel point ce que l’on traverse est normal et comment s’en sortir. Il constitue un accompagnement, apporte un éclaircissement et un réconfort inestimable à celles et ceux qui, confrontés à une terrible douleur, ne savent plus comment avancer.
     
  • Après le suicide d’un proche de Christophe Fauré
    Une personne que vous aimiez s’est donnée la mort et depuis c’est le chaos. Face au vide, à la détresse, à l’impuissance, où trouver la force de continuer à avancer ? A survivre simplement au suicide de son compagnon, de son parent, de son enfant ? Car face à ce cataclysme, les mots manquent dans une société où la mort est un tabou et le deuil lié au suicide l’est encore davantage. Christophe Fauré aborde tous les aspects de cette souffrance pas comme les autres : le gouffre de la culpabilité, la colère, le vécu dépressif et le désespoir, la tentation d’en finir à son tour, les difficultés dans la relation à autrui, l’extrême solitude, le désarroi des proches. A partir de très nombreux témoignages, qui sont autant de reflets de l’infinité des situations, il s’adresse à celui qui reste lorsque l’autre est parti, et à son entourage impuissant, si démuni pour l’aider. Ces paroles sur l’indicible sont là pour aider le lecteur non pas à oublier, mais à nommer sa souffrance afin que la cicatrisation s’opère, lentement, en sachant que cette blessure ne guérira jamais tout à fait.
     
  • Sur le chagrin et le deuil de Elisabeth Kübler-Ross et David Kessler
    Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation : telles sont les cinq phases du deuil mises en évidence par les travaux d’Elisabeth Kübler-Ross. Cette analyse traduit cependant imparfaitement la diversité des situations. Face à la perte récente – ou prochaine – d’un être aimé, certains cachent leurs émotions, culpabilisent, ou se réfugient dans la solitude voire l’hyperactivité. S’appuyant sur de nombreux témoignages, Sur le chagrin et le deuil aborde les différentes facettes de la perte. Et nous montre que le deuil est d’abord un cheminement personnel qui nous ramène de la mort vers la vie.
     
  • Passages obligés de Joselito Michaud
    Un jour, j’ai constaté mes difficultés à surmonter la mort. Alors j’ai entrepris des fouilles pour dénicher des écrits sur ce sujet. Non seulement j’ai trouvé le thème du deuil fascinant, mais j’ai découvert des solutions possibles à mon problème. Je me suis rappelé que des personnalités que je connaissais avaient vécu des deuils et qu’elles s’en étaient sorties victorieuses. J’ai donc décidé de partager leurs histoires avec vous. Leurs témoignages ont jeté un éclairage nouveau sur ce que je croyais être un événement insurmontable: le deuil. Désormais, j’ai la conviction que les deuils sont des Passages obligés.
     
  • Le Deuil au fil des saisons : guide pour les personnes endeuillées et celles qui les accompagnent de Viviane Archambault​
    En liant le processus du deuil au déroulement des saisons, Viviane Archambault nous montre que le meilleur allié pour en sortir grandi est le temps. Aux temps plus difficiles de l’automne et de l’hiver succédera le renouveau du printemps qui annonce le retour des beaux jours de l’été. Avec simplicité et finesse, l’auteure offre au lecteur une véritable boîte à outils qui saura l’aider à surmonter cette épreuve. Ce guide d’accompagnement s’adresse à ceux et celles qui vivent un deuil, à leurs aidants naturels et aux intervenants. Il offre au lecteur une compréhension éclairée du processus du deuil inspirée par les enseignements de Jean Monbourquette, prêtre et psychologue. Des exercices, des recommandations et différents modes d’intervention sauront aider les personnes éprouvées par leur deuil à cheminer vers la guérison complète.
     
  • Le Deuil : une blessure relationnelle de Louise Racine
    Le deuil, une blessure relationnelle est le premier d’une série de trois ouvrages qui portent sur le processus du deuil, (le deuxième traite de l’acceptation, il conduit à choisir la vie, et le troisième de la renaissance, de la création de sa vie). Le présent ouvrage définit la mort comme une blessure relationnelle, et démontre comment, grâce à la prise de conscience de ses mécanismes de défense, grâce à l’écoute de soi, de ses manques, de ses émotions et de ses pertes, on peut arriver à vivre son deuil en relation, par l’expression de son vécu, afin de mieux choisir la vie. Le lecteur y retrouvera de nombreuses «paroles d’endeuillés» dans lesquelles il se reconnaîtra, et une forte dose d’empathie qui lui donnera l’espoir et la force de dénouer l’impasse d’un deuil récent ou non résolu.
     
  • Accompagner un jeune en deuil de Josée Masson
    La mort est souvent source de malaise ; elle fait peur, elle dérange. Pourtant, les jeunes n’hésitent pas à aborder le sujet, au grand désarroi des adultes, qui le fuient à une époque où l’on refuse la douleur et la présence de la mort, qui font partie de la vie. Et quand un décès survient, on est désemparé : que dit-on au jeune ? Quelles sont nos responsabilités envers lui ? Nouvelle édition du livre Mort, mais pas dans mon cœur, cet ouvrage apporte des éléments de réponse en respectant un principe fondamental : le jeune est l’expert de ses besoins et de son deuil, c’est l’adulte qui doit aller à sa rencontre. Les témoignages permettent de valider les émotions de ceux et celles à qui on n’a pas su parler de la mort et qui en portent les séquelles. Remanié, enrichi, car même le deuil évolue, ce livre vous aidera à vous faire confiance, mais surtout à faire confiance aux jeunes.
     
  • Deuil : la boîte à outils de Josée Jacques
    Les enfants de tout âge sont affectés par différentes pertes: décès d’un proche ou d’un animal de compagnie, déménagement, départ d’un professeur… Tristesse, colère, sentiment d’impuissance et culpabilité viennent assombrir leur quotidien. Bien que leur conception du changement et de la mort diffère en fonction de leur développement, une constante demeure: ils doivent avoir la certitude d’être aimés peu importe la façon dont ils réagissent. Dans ce guide, vous trouverez des réponses à de nombreuses questions: – Quelles sont les principales pertes vécues pendant l’enfance? – Comment les enfants perçoivent-ils la mort? – Comment leur annoncer un changement important ou un décès? – Quelle est la durée d’un deuil?
     
  • La petite cabane au creux de mon coeur de Nathalie Bossé
    Une histoire personnalisée qui permet à l’enfant de nommer un être cher décédé chaque fois que le besoin s’en fait sentir, de se réfugier sans crainte au cœur de ses émotions, de se remémorer l’amour et les beaux souvenirs. Un outil d’accompagnement pour le parent, une ressource où puiser les bons mots pour aborder la perte d’un être cher et échanger sur la mort avec plus d’aisance. Surtout, un symbole d’espoir pour tous les petits cœurs en deuil ayant perdu un parent, un membre de leur fratrie, un grand-parent ou toute autre personne significative. Ils sauront à présent qu’ils peuvent visiter la petite cabane au creux de leur cœur, un endroit où l’amour et les souvenirs ne meurent jamais. 
     
  • Quand un enfant se donne la mort de Boris Cyrulnik
    Ils sont peu nombreux, certes, les enfants qui s’enlèvent la vie, mais il n’en demeure pas moins que c’est inquiétant. Malgré la lourdeur du propos, ce livre de 158 pages donne de l’espoir. Car il accorde une section à la prévention. Il nous indique ce qui protège le mieux un enfant, et ce qui tisse le mieux son attachement. 
     
  • Fausse couche, vrai deuil de Manon Cyr et Isabelle Clément
    Au Québec, chaque année, environ 20 000 femmes connaissent une fausse couche. Si certaines d’entre elles vivent cette épreuve comme une simple déception, d’autres font face à un véritable deuil et se heurtent la plupart du temps à une profonde incompréhension, non seulement de la part de leurs proches, mais aussi du système de santé. Parsemé de témoignages, ce livre vise à offrir du réconfort aux femmes qui vivent une fausse couche et aussi à les encourager à laisser une place à leur deuil.
  • Décès périnatal : le deuil des pères d​e Francine De Montigny
    En laissant la parole à plusieurs pères endeuillés, cet ouvrage brosse le portrait d’une peine socialement mal comprise: le deuil d’un bébé pendant la grossesse ou quelques semaines après l’accouchement. Soulignant l’interinfluence de la mère et du père, il permet de mieux comprendre les différences de ce deuil complexe chez chacun d’eux, notamment en ce qui a trait aux possibles réactions, aux perceptions et à la communication du mal-être. Il explique aussi les enjeux que sont la notion de vulnérabilité et la recherche d’aide pour plusieurs hommes.
     
  • La Peine des Sans-Voix de Marielle Robitaille
    À travers plusieurs récits de deuils vécus par des personnes déficientes intellectuelles, ce livre nous aide à mieux comprendre la façon de les accompagner lors des différentes phases du deuil. De façon très humaine, plusieurs pistes sont proposées pour les aider à dire adieu et les amener à participer aux rituels funéraires. 
     
  • Le Deuil du conjoint : de l’ombre à la lumière de Anne Liu
    La première partie de l’ouvrage regroupe des contributions de professionnels, de médecins, d’infirmières ou de psychologues, qui décrivent des situations de deuil, tandis que la seconde partie compile des témoignages de veuves et de veufs dont la vie a basculé. Il est complété de textes littéraires et de prières sur le sujet.
     
  • Quand le deuil survient : 80 questions et réponses de Roger Régnier et Line Saint-Pierre
    Dans cet ouvrage, les auteurs répondent franchement et simplement aux questions qui leur sont posées le plus souvent, espérant procurer aux personnes en deuil l’information, le soutien et le réconfort dont elles ont tant besoin.
     
  • De l’autre côté des larmes : guide pour une traversée consciente du deuil de Suzanne Pinard
    Comment aborder le processus de deuil ? Il s’agit d’une traversée qui nous mène de la vallée des larmes à l’autre côté, dans la lumière de l’acceptation et de la vie. La mission première de ce guide est de vous fournir des outils, tout en vous proposant plusieurs exercices-expérimentations. C’est un ami vers qui vous pouvez vous tourner à tout moment. N’hésitez pas à le consulter pour faire face à votre difficile épreuve du deuil.
     
  • Carnet de deuil de Nathalie Hanot
    La disparition d’un être cher est une épreuve particulièrement difficile à traverser. Un divorce, la fin d’une relation, un déménagement, la perte de capacités physiques, de buts, de projets, appellent tous à un cheminement. Ces expériences humaines entraînent inévitablement un processus que l’on appelle «deuil». Ce Carnet de deuil, à travers les exercices et les repères qu’il propose, est un excellent outil pour avancer sur le chemin de la résilience. Les exercices créatifs qui y sont suggérés ont été conçus pour accueillir, exprimer et transformer ses émotions, dans un souci de respect du rythme de chacun. L’écriture, le dessin et le collage sont les techniques privilégiées par l’auteure pour accéder au plus intime de l’être et trouver en soi des ressources insoupçonnées.
     
  • Apprivoiser la mort : psychologie du deuil et de la perte de Marie-Frédérique Bacqué
    Que faut-il faire pour rendre la mort acceptable dans notre société actuelle ? L’auteure tente de répondre à cette question et d’apporter son aide en traitant le problème sous trois angles différents : la perte de l’être cher, les complications actuelles du deuil, et les moyens de partager et d’accepter le deuil.
     
  • Deuil et mélancolie de Sigmund Freud
    Que se passe-t-il quand nous sommes confrontés à la perte d’un être aimé ou à celle d’un idéal ? Pourquoi certaines personnes réagissent-elles par le deuil, alors que d’autres sombrent dans la dépression, voire la mélancolie ? Comment comprendre la douleur ? Quel est cet autre dont la perte accable l’endeuillé et qui revient le hanter comme un fantôme ? 

CD et vidéos sur le deuil

  • Demandez à Deepak : la mort et le deuil (CD) de Deepak Chopra
    L’auteur et philosophe Deepak Chopra vous offre des réflexions, des pensées et des inspirations sur les grandes questions à propos de la mort et du deuil. La série « Demandez à Deepak » a été créée pour encourager les gens à mener une vie plus saine et plus enrichissante, et à être plus conscients. Ce projet inspirant de Deepak Chopra vise à favoriser une transformation personnelle et globale. Apprenez sur la spiritualité, le bien-être, l’art de mener une vie saine et l’humour, car ils sont tous liés à la mort et au deuil ainsi qu’aux relations et à beaucoup plus.
     
  • Comment revivre après le deuil d’un enfant : passer de l’ombre à la lumière – livre + CD de Laurence Guillot-Noël
    Des conseils et des exercices en 7 étapes pour apaiser l’épreuve de la perte d’un enfant. Le CD contient des textes de relaxation prononcés par l’auteure.
     
  • Chaine YouTube de la Fondation Monbourquette : https://www.youtube.com/channel/UCZH1nD9jh5ilX2gP3GPK1RQ/videos
    Vous y trouverez différentes vidéos sur le sujet du deuil, notamment une conférence de Christophe Fauré, ainsi que des témoignages de l’honorable Général Roméo Dallaire et Louise Portal.
  • Guérir de la mort par Jean-Marie Lapointe | TEDxLaval : https://www.youtube.com/watch?v=z8MDU-h4yjI
    La peur nous rend mal à l’aise; elle nous déstabilise, nous angoisse et nous paralyse. Nous cherchons souvent à l’esquiver. Mais lorsque nous sommes seuls devant la mort, nous ne pouvons y échapper. Ayant pris la fuite devant celle de ma mère, je raconte comment j’ai réussi à me libérer.
     
  • L’amour plus fort que la mort par Nathalie PAOLI | TEDxLyon : https://www.youtube.com/watch?v=rtxEuTeYCY8
    Dans ce talk poignant, Nathalie nous fait le récit du drame qui a touché sa famille et le parcours de soins qu’elle a dû entreprendre. Ultime tabou, la mort d’un enfant bouscule, interroge. Avec résilience, Nathalie raconte comment elle a fait de cette douleur une force pour elle et d’autres familles et combien les soins palliatifs ont besoin d’évoluer pour mieux accompagner les familles.
     
  • We don’t « move on » from grief. We move forward with it par Nora McInerny (sous-titré en français) | TED Talks:  https://www.youtube.com/watch?v=khkJkR-ipfw
    Dans un discours déchirant et hilarant, l’écrivaine et podcasteur Nora McInerny partage sa sagesse durement acquise sur la vie et la mort. Son approche franche est aussi libératrice que déchirante. Elle nous encourage à changer notre approche du chagrin. «Les personnes en deuil va à nouveau rire et sourire à nouveau», dit-elle. «Elles vont aller de l’avant. Mais ça ne veut pas dire qu’elles sont passés à autre chose.»


Autres suggestions de lecture 

  • Ce vif de la vie qui jamais ne meurt de Johanne De Montigny et Claude Cyr
    Elle a survécu à un écrasement d’avion, puis est devenue psychologue auprès des personnes en phase terminale et de leurs proches. Quant à lui, il pratique la pédiatrie, et sa clientèle est bien particuliére : il accompagne des enfants en fin de vie. Tous les deux ont côtoyé la mort de près pendant des décennies. Mais dans leur correspondance, ils témoignent avec ferveur de tous ces moments, nombreux et sans prix, où la vie humaine, assiégée, révèle son côté le plus lumineux.
     
  • Quand l’épreuve devient vie de Johanne De Montigny
    Dans un langage profondément humain, l’auteure, qui travaille en soins palliatifs, répond aux questions les plus fréquemment posées par les malades, les mourants et leurs proches.

Source : https://www.maisonmonbourquette.com

Merci de nous offrir une richesse d’informations si importante pour comprendre ce que nous vivons en période de deuil. Merci infiniment !

Diane
Diane

Ma passion, la relation d'aide. On m'a souvent appelé une guérisseuse d'âme. Vous êtes une multi-potentialités. Alors, de quoi avez-vous besoin ? Comment puis-je vous aider ?