Assis entre deux chaises
Pourtant l’image présente une chaise. La pensée existentielle peut nous amener devant nos paradoxes, ce qui déroute le sens commun. « Je sais que je ne sais rien ». En voici un paradoxe.
1re choix
Se contenter du comment ça se passe dans sa vie sans chercher à changer quoi que ce soit.
2e choix
Changer sa vision de la vie; changer son mode de vie. Le nouveau paradigme s’adresse à être.
3e choix
En questionnement. Recherche de la façon de vivre avec une conscience collective. Faut-il s’éloigner de la société?
Ce que nous ignorons souvent, l’enfant que nous étions, nous le portons encore en nous. Cet enfant a plusieurs réponses a nous transmettre si seulement nous prenions le temps de l’écouter. Certain, cet enfant ne fait pas partie du monde de l’égo. Il loge du côté du coeur, il dit la vérité sur ce qui nous appartient au fond de nous. Cet enfant ne passe son temps à parler des autres. Il a su garder sa pureté, son élan de vie, sa lumière dans les yeux, à moins que nous en tant qu’adulte, nous l’avons tellement empêché d’être en vie, qu’il étouffe à l’intérieur de nous. L’unique formule pour reprendre contact avec cet enfant est d’écouter notre monde émotionnel. Se reconnecter à soi pour entendre ce qui se passe vraiment en nous. Mais avant, il faut écouter le silence, la nature pour se connecter à la vraie vie, sa propre vie qui voudrait bien reprendre sa place.
Souvenir précieux ou inexistant
Une image. Des mots. Des émotions. Pour certains/es, cette image renvoie à des souvenirs joyeux, à une expérience extraordinaire. Pour d’autres, cette image est peut-être le reflet d’un manque, de quelque chose qu’ils auraient aimé vivre. Et d’autres encore une image qui ne signifie rien. Rien n’est à juger. Simplement observer ce qui monte ou ne monte pas en vous quand vous regardez cette image. Parce que ce qui nous suit toute notre vie s’appelle les premiers schémas relationnels. Nos liens d’attachement avec les autres.
Comment interpréter cette image ?
Honnêtement je ne sais rien de cette image. Je l’ai choisi parce qu’elle m’interpelle sur ce que pense ce petit garçon ? D’abord où est-il dans ce décor de pauvreté ? Dans quel pays ? Est-ce sa maison où un lieu abandonné ? Il m’apparaît dérouté ne sachant pas trop quelle décision prendre. Ou est-il en train de chercher une solution pour s’évader ? Nonobstant toutes les questions que je peux me poser, mon interprétation de cette image repose sur l’importance de ce qu’il veut vraiment. Il m’apparaît clair qu’il cherche la réponse à quelque chose de précis. Sa réponse sera sa décision et delà découlera la suite de la situation qu’il vit. L’intensité qu’il semble éprouver dans sa réflexion me donne à croire qu’il va trouver exactement la réponse qu’il a besoin de trouver. Quand il passera à l’action, il trouvera exactement la voie qu’il doit suivre, ce qu’il veut vraiment. Voilà la représentation que je me fais de cette image.
Nous sommes nombreux à se poser la même question
Nos croyances erronées
Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade.
L ‘acceptation d’une croyance n’est-elle pas un couvercle mis sur cette peur, sur cette peur de n’être rien du tout, d’être vide ? Et pourtant un récipient n’est utilisable que lorsqu’il est vide et un esprit qui est rempli de croyances, de dogmes, d’affirmations, de citations est en vérité un esprit stérile, une machine à répétition.
Krishnamurti
Nos convictions
La responsabilité de chacun est d’opérer un changement radical en soi. Lorsque nous pourrons voir toutes choses comme elles sont, et non pas comme nous désirons qu’elles soient, alors nous ne connaîtrons plus les déceptions et n’aurons que bien rarement du chagrin. – Krishnamurti
Les phrases que les hommes entendent continuellement finissent par devenir des convictions, mais dessèchent les organes de l‘intelligence. ~ Johann Goethe
Nos peurs
Lorsque nous pourrons voir toutes choses comme elles sont, et non pas comme nous désirons qu’elles soient, alors nous ne connaîtrons plus les déceptions et n’aurons que bien rarement du chagrin.
Krishnamurti
krishnamurti