De toutes les recherches que j’ai faites sur les troubles concominants, ce qui m’a semblé le plus ajusté et précis, le plus compréhensible, le plus accessible est sans équivoque l’article de la Clinique Nouveau Départ. Le meilleur résumé de l’ensemble de mes recherches.
L’abus de substances est-il le vrai problème? Un trouble de santé mentale en est peut-être la cause…
La maladie mentale peut entraîner un problème d’abus de substances. Cette condition est appelée troubles concomitants, qu’on nomme aussi troubles cooccurrents, troubles jumelés, diagnostic double ou comorbidité. En termes simples, cela signifie qu’il y a une dépendance et un trouble de santé mentale qui surviennent en même temps ou à des moments différents.
Si cette condition n’est pas traitée, elle peut provoquer des rechutes, ce qui rend la réadaptation très difficile.
Statistique Canada souligne qu’en 2012, selon les estimations, 282 000 Canadiens âgés de 15 à 64 ans (1,2 %) avaient présenté à la fois un trouble de l’humeur ou d’anxiété et un trouble lié à la consommation d’alcool ou de drogues au cours de l’année précédente.
Un trouble de santé mentale est une maladie qui doit être traitée
La maladie mentale peut se déclarer comme le cancer ou toute autre maladie. Ce n’est pas une faiblesse, c’est une condition biologique qui est déclenchée par l’environnement social.
« La maladie mentale se définit par des changements qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement d’une personne, et qui lui causent de la détresse ou de la souffrance » (Gouvernement du Québec). L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux précise que les troubles mentaux ont différents niveaux de gravité. Ils peuvent aller jusqu’à affecter les interactions sociales, la capacité de travailler et de réaliser les activités du quotidien.
Si vous souffrez d’hyperglycémie, vous allez consulter un spécialiste. C’est la même chose pour un trouble de santé mentale chronique.
Pourquoi les conditions mentales sous-jacentes peuvent-elles provoquer des dépendances?
« Il y a deux explications possibles quant au lien entre les troubles d’abus de substances et la dépression majeure. Premièrement, il se peut que les deux troubles aient des facteurs génétiques et environnementaux sous-jacents communs qui augmentent conjointement le risque des deux troubles. Deuxièmement, les deux troubles peuvent avoir une relation de cause à effet, chaque trouble augmentant le risque de développer l’autre » [Traduction] (W. Kuria et al.).
Une personne qui souffre d’un trouble de santé mentale, comme l’anxiété ou la dépression, veut se sentir mieux. Les substances psychoactives apportent un soulagement temporaire aux situations difficiles à gérer. L’alcool ou les drogues semblent de prime abord être des solutions idéales, mais elles ne font qu’aggraver la situation. Avec le temps, le corps développe une tolérance et il faut de plus grandes quantités de substance pour obtenir le même sentiment de bien-être, ce qui conduit à une dépendance.
Il est également important de comprendre que les deux troubles affectent la même partie du cerveau. « Il n’est donc pas surprenant d’observer un taux élevé de comorbidité entre la dépendance et d’autres maladies mentales. Bien que le lien soit complexe, certains problèmes de santé mentale augmentent les facteurs de risque de toxicomanie. » [Traduction] (Gordon and Steven)
L’abus de substance peut-il provoquer une maladie mentale?
Un problème de toxicomanie peut créer un trouble mental au fil du temps. La consommation abusive d’une substance psychoactive modifie la structure et la neurochimie du cerveau. Par exemple, une consommation à long terme de cannabis qui a commencé à l’adolescence peut entraîner une psychose ou des hallucinations à l’âge adulte. Une consommation constante de cocaïne peut créer une dépression, car elle surstimule le corps et l’esprit. Lorsque la consommation cesse, il peut falloir jusqu’à cinq ans pour se remettre du trouble mental.
J’ai un bon travail, une famille en santé; ça ne peut pas m’arriver
Toute personne qui a une prédisposition et qui subit un traumatisme peut souffrir de cette condition. C’est une question de génétique et d’environnement social.
« J’ai traité des avocats qui ne pouvaient pas gérer leur surcharge de travail; des enseignants stressés qui buvaient beaucoup trop tous les soirs; des médecins; des retraités qui s’ennuyaient et se sentaient inutiles; des personnes de tous les milieux sociaux et économiques. C’est un trouble mental chronique, c’est une maladie, et elle peut affecter quiconque a une prédisposition, comme tout autre type de maladie. »
Lucy Di Santo, thérapeute au Bellwood Health Services
La COVID-19 est-elle un traumatisme?
« Le terme traumatisme désigne des événements ou des expériences choquants et déstabilisants, impliquant généralement des menaces importantes envers la sécurité et le bien-être physique, émotionnel ou psychologique de la ou des victime(s), de leurs proches et de leurs amis (ainsi que d’autres personnes). Son apparition est généralement soudaine et inattendue et peut être un seul événement » [Traduction] (American Psychological Association, p.6).
Selon cette définition, la COVID-19 est considérée comme un traumatisme.
- Depuis le début de la pandémie, 50 % des Canadiens ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée,
- 44 % se sentent inquiets | 41 % se sentent anxieux (Source : CAMH cité par Angus Reid Institute, 2020)
La pandémie a créé un climat d’incertitude et de peur qui affecte plusieurs sphères de la vie comme la santé, le travail, les finances et la famille. Les individus n’ont aucun contrôle sur la présente situation et cette perte de contrôle les inquiète. Les mesures sanitaires drastiques, contraignantes et imprévisibles augmentent ce sentiment négatif au quotidien.
Un sondage récent a révélé que 50 % des Canadiens ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée depuis le début de la pandémie, beaucoup se sentent inquiets (44 %) et anxieux (41 %). [Traduction] (CAMH cité par Angus Reid Institute, 2020).
Selon le Canadian Centre on Substance Use and Addiction, « la consommation de substances est aussi à la hausse au Canada depuis le début de la pandémie. Un sondage récent a révélé que 25 % des Canadiens âgés de 35 à 54 ans et 21 % de ceux âgés de 18 à 34 ans ont augmenté leur consommation d’alcool depuis les mesures de distanciation sociale et les quarantaines » [Traduction].
Pourquoi le trouble concomitant fait-il surface maintenant?
« Lorsqu’un événement majeur se produit, les personnes ayant une composante biologique sont plus susceptibles de consommer de la drogue ou de l’alcool pour y faire face, et de développer une dépendance au fil du temps. Si ce traumatisme ne s’était jamais produit, le problème d’abus de substance n’aurait peut-être jamais commencé. Il serait dormant », explique Lucy Di Santo.
L’Association Psychologique Américaine précise que « les réactions posttraumatiques des individus sont très variables, allant de celles qui sont très résilientes, avec peu ou pas de stress émotionnel; à celles qui sont relativement légères et à court terme, en passant par celles qui sont majeures, chroniques et très débilitantes. Des troubles médicaux ou de santé mentale peuvent suivre ou non. » [Traduction]
« La recherche épidémiologique a démontré que les événements traumatisants sont courants et que, par conséquent, la plupart des humains vivront un événement potentiellement traumatisant à un moment ou à un autre de leur vie. » [Traduction] (American Psychological Association cité par Breslau & Kessler).
À propos de la vulnérabilité génétique
Plusieurs recherches médicales citées par le National Institute on Drug Abuse, démontrent le lien entre la génétique et le risque de développer un problème d’abus de substances doublé d’un trouble de santé mentale. Cette condition est une combinaison d’interactions complexes entre les gènes et le contexte social dans lequel évolue une personne. « Dans certains cas, un produit génique peut agir directement, comme lorsqu’une protéine influence la façon dont une personne réagit à une drogue (par exemple, si l’expérience de la drogue est agréable ou non) ou la durée pendant laquelle une drogue reste dans le corps. »
[Traduction] (National Institute on Drug Abuse, p.6)
« Environ 40 à 60 % de la vulnérabilité d’un individu à souffrir de troubles d’abus de substances est attribuable à la génétique. »
[Traduction] (National Institute on Drug Abuse, p.6)
À propos de l’influence environnementale et sociale
Plusieurs situations peuvent augmenter le risque de voir apparaître un trouble de santé mentale ou un problème de toxicomanie. Des facteurs comme le stress, une expérience négative à un jeune âge ou un traumatisme peuvent déclencher l’un de ces troubles.
Réaliser qu’il y a un problème d’abus de substance ou un trouble de santé mentale est un pas dans la bonne direction
« Une personne passe par certaines étapes avant de reconnaître qu’elle a un problème, explique Lucy Di Santo. Elle ne sait pas tout de suite que quelque chose ne va pas. »
Première étape : aucune prise de conscience. Rester à la maison toute la journée, tous les jours, et boire plus d’un verre en regardant la télévision ne semble pas anormal. Puis, un événement négatif arrive. Il peut s’agir de se faire arrêter pour conduite en état d’ébriété ou de s’endormir et manquer un rendez-vous important.
Deuxième étape : réaliser qu’il y a un problème. La plupart du temps, les gens ne demandent pas de l’aide tout de suite. Pourquoi? C’est surtout un problème de société. La maladie mentale et les problèmes de consommation sont mal perçus. Les personnes qui en souffrent ont donc peur du jugement et éprouvent un sentiment de honte. Elles croient qu’elles peuvent se rétablir seules. Elles trouvent une substance qui les fait sentir mieux, et leur tolérance s’accroît plus elles boivent ou consomment.
C’est ce qu’on appelle l’automédication (en anglais seulement). Et ce n’est pas la clé de la guérison. Elle présente des risques élevés dans toute situation, mais encore plus dans le cas d’un trouble concomitant.
Dangers de l’automédication en cas de trouble concomitant :
- Cacher les signes d’un trouble de santé mentale;
- Développer une dépendance à long terme;
- Intensifier les symptômes de la maladie mentale;
- S’isoler au lieu de s’entourer de personnes qui peuvent aider;
- Ne pas être traité pour une maladie sous-jacente.
1 Québécois(e) sur 5 souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie
Source : Gouvernement du Québec
Selon le Gouvernement du Québec, « près de 20 % de la population du Québec, soit 1 personne sur 5, souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie. Pourtant, moins de la moitié des personnes qui souffrent d’une maladie mentale consultent un professionnel. »
Signes à surveiller pour identifier un trouble concomitant
Vous avez de meilleures chances de vous rétablir si le problème est détecté et traité à un stade précoce. Bien qu’il puisse être difficile d’identifier un trouble concomitant, il y a quelques indicateurs à surveiller :
Quelques signes de troubles mentaux :
- Sautes d’humeur, irritabilité et changements extrêmes de comportement;
- Isolement;
- Dormir trop ou trop peu;
- Manger trop ou trop peu;
- Incapacité à gérer des situations stressantes;
- Se sentir triste la plupart du temps.
Quelques signes d’un problème d’abus de substances :
- Aucun contrôle sur la consommation;
- Boire ou prendre de la drogue pour se sentir mieux;
- Perte de connaissance et amnésie dues à l’alcool
- Mentir sur votre consommation de substances;
- Avoir plus de plaisir à boire qu’à être entouré de gens ou à faire une activité amusante;
- Ne plus prendre soin de soi.
Ces 12 signes pourraient indiquer que vous souffrez d’une dépendance à la drogue ou à l’alcool.
L’université peut être un milieu stressant pour de nombreux jeunes adultes, c’est pourquoi les taux d’hyperalcoolisation rapide et de consommation de drogue ont toujours été élevés sur les campus universitaires. Les étudiants représentent donc une population hautement susceptible de développer des problèmes d’alcool et de dépendance à la drogue. Si vous vivez sur le campus, êtes un étudiant-athlète ou êtes membre d’une fraternité ou d’une sororité (solidarité entre femmes), vous pourriez être particulièrement concerné. Les étudiants doivent être conscients des signes avant-coureurs de la dépendance. Leur détection et la mise en place rapide de traitements maximisent en effet les chances d’un rétablissement réussi à long terme.
Voici douze signes avant-coureurs indiquant que vous pourriez souffrir d’une dépendance à l’alcool ou à la drogue.
(1) Vous éprouvez le besoin d’en consommer
Vous ressentez le besoin urgent, et même parfois incontrôlable, de chercher et de consommer de l’alcool ou de la drogue. Vous êtes dérangé par des pensées intrusives relatives à la consommation d’alcool ou de drogue.
(2) Vous en consommez de plus en plus
Vous en consommez de plus en plus souvent.
Vous en consommez en plus grande quantité à chaque fois.
Vous éprouvez le besoin d’en consommer plus à chaque fois pour atteindre les mêmes effets : vous développez une tolérance.
(3) Vous ne parvenez pas à réduire (ou arrêter) votre consommation
Vous avez essayé de réduire la fréquence ou la quantité de drogues consommées, mais vous n’y parvenez pas. Vous avez essayé d’arrêter et vous avez connu des symptômes de sevrage.
(4) Vous n’avez plus d’argent
Vous dépensez tout votre argent en alcool ou en drogue.
Vous n’avez plus assez d’argent pour manger sainement ou pour payer votre loyer.
(5) Vous n’avez plus le temps de faire quoi que ce soit d’autre
Vous passez tout votre temps à acheter et consommer de l’alcool ou des drogues, et à vous en remettre après en avoir consommé.
Vous n’avez plus le temps de faire autre chose et vous avez abandonné plusieurs activités que vous appréciiez.
(6) Vous éprouvez des difficultés scolaires
Vos notes n’ont cessé de diminuer depuis que vous avez commencé à consommer de l’alcool ou des drogues.
Vous échouez dans un ou plusieurs cours à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue.
(7) Vous faites n’importe quoi au travail
Vous ne parvenez plus à assumer vos responsabilités au travail à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue.Vous craignez de perdre votre emploi, ou vous l’avez déjà perdu.
(8) Vous perdez des amis et mettez en péril vos relations
Vous mentez, rompez des promesses ou vous comportez de manière inconsidérée avec vos amis et vos proches à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue. Vous perdez des amis, des proches et mettez en péril vos relations.
(9) Vous vous disputez avec votre famille
Vous mentez, rompez des promesses ou vous comportez de manière inconsidérée avec votre famille à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue. Vous demandez sans cesse de l’argent aux membres de votre famille pour acheter de la drogue ou de l’alcool, et leur mentez lorsqu’ils vous demandent pourquoi vous en avez besoin.
(10) Vous vivez dangereusement
Vous êtes confronté à des situations dangereuses à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue.
Vous mettez en danger d’autres personnes à cause de votre consommation d’alcool ou de drogue.
(11) Vous continuez à en consommer, même si cela vous nuit
Vous remarquez les effets nocifs de votre consommation sur votre vie, mais vous continuez tout de même.
Vous avez connu des problèmes de santé liés à votre consommation d’alcool ou de drogue, mais vous continuez à en utiliser.
(12) Vous êtes dans le déni
Vous rationalisez votre consommation d’alcool ou de drogue, et essayez de vous convaincre que tout est normal.
Vous remarquez des signes que vous avez un problème, mais trouvez des façons créatives de les ignorer.
Il est temps de demander de l’aide
Si vous constatez plusieurs de ces signes chez vous, alors il est probablement temps de demander de l’aide. Si votre problème est moins grave, notre programme externe pourrait être suffisant. Si votre problème est plus sévère, vous pourriez avoir besoin de suivre le programme de traitement pour toxicomanie. Dans les deux cas, vous devriez demander de l’aide à un professionnel pour qu’il vous aide à évaluer votre problème et vous offre l’appui nécessaire. Si vous souffrez d’une dépendance, l’été est la saison idéale pour commencer à vous rétablir. En commençant dès maintenant, vous pourrez vous rétablir à temps pour le début du semestre d’automne!
Si vous avez certains de ces signes ou si vous reconnaissez un proche, laissez nos spécialistes vous aider.
Notre équipe est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Parlez-nous en toute confidentialité.
1 (866) 965-3941 | info@cliniquenouveaudepart.com
Prêt à obtenir de l’aide pour un trouble concomitant? Voici à quoi vous attendre avec l’un de nos traitements
Traiter les deux troubles en même temps pour obtenir de meilleurs résultats
Reconnaître les signes d’un problème de santé mentale est crucial pour un rétablissement à long terme. « La dépression majeure et la dépendance à l’alcool comportent toutes deux un risque important pour le développement de l’autre. » [Traduction] (Helen M. Pettinati, PhD, William D. Dundon, PhD)
Comme le confirme le département de psychiatrie du Dartmouth Medical School, « le traitement intégré des deux troubles s’avère plus efficace que les traitements séparés faits de façon séquentielle ou parallèle. » [Traduction] (F Brunette and T Mueser)
Lors d’un traitement pour un trouble concomitant, la personne doit d’abord se désintoxiquer ou devenir sobre. Ensuite, une équipe de professionnels l’évalue pour vérifier si elle souffre d’un trouble de santé mentale. Ce plan de traitement est appelé le traitement intégré et a de meilleures chances de réussite. « La double nature des troubles concomitants peut déclencher un cycle autoperpétué qui contribue à de piètres résultats, notamment un risque de rechute élevé si les troubles ne sont pas traités simultanément » (Statistique Canada).
Imaginez que vous ayez des troubles d’abus de substances et un trouble mental non diagnostiqué. Vous arrivez à vous désintoxiquer ou à devenir sobre après plusieurs mois de travail acharné. Quelques semaines plus tard, vous êtes de nouveau confronté à un événement traumatisant. Vous courez un risque important de rechute, car votre maladie mentale n’est pas traitée.
« La causalité du trouble de dépendance à l’alcool conduisant à la dépression implique que certains cas de dépression se résorbent après le traitement de la dépendance à l’alcool. Les personnes qui consomment de l’alcool pour soulager des symptômes dépressifs peuvent avoir besoin d’un traitement de la dépression pour en arriver à une rémission complète après le traitement du trouble lié à la consommation d’alcool » [Traduction] (W. Kuria et al.)
L’approche holistique à la Clinique Nouveau Départ
Nos traitements intégrés couvrent toutes les bases de la santé : l’esprit, le corps et l’âme. Grâce à des traitements fondés sur des données probantes, vous apprendrez à maîtriser vos émotions, quelles que soient les épreuves de la vie. Ces aptitudes vous aideront à vous rétablir et à rester en bonne santé.
Voici nos approches de traitements basés sur des faits prouvés en cas de trouble concomitant :
- La thérapie comportementale dialectique (TCD) est une approche de traitement fondée sur les compétences pour enseigner la pleine conscience, la régulation des émotions, la tolérance à la détresse et l’efficacité interpersonnelle.
- La thérapie cognitivocomportementale (TCC) est un traitement fondé sur les faits et conçu pour vous aider à contrôler les pensées négatives nuisibles pour laisser plus de place aux pensées positives.
- La thérapie de groupe est combinée à la thérapie individuelle pour assurer un soutien continu pendant et après le traitement. Ces séances permettent d’être écouté sans être jugé, d’apprendre à exprimer ses émotions et de rencontrer des personnes qui vivent une situation semblable. Elle présente de nombreux autres avantages (en anglais seulement) qui facilitent la réadaptation.
Un programme de traitement personnalisé est l’approche la plus efficace pour un trouble concomitant. Parlez avec l’un de nos spécialistes pour recevoir le traitement dont vous avez besoin.
Se remettre d’un trouble concomitant
Le traitement postcure est la clé pour éviter une rechute. Vous devez poursuivre le processus une fois que vous avez terminé votre soin.
- De 40 à 60 % des patients hospitalisés n’ayant pas suivi de traitement postcure ont rechuté après 4 mois.
- 83 % des patients hospitalisés ayant joint au moins un groupe de soutien n’ont pas rechuté après 4 mois.
Nous avons plusieurs groupes d’entraide et de ressources pour vous soutenir après votre traitement. Vous n’êtes pas seul. Nous pouvons vous aider à vous rétablir. Consultez nos programmes et groupes de traitement postcure.
Vais-je souffrir d’un trouble concomitant toute ma vie?
Un trouble concomitant est une maladie biologique chronique, comme le diabète. Vous ne pouvez pas en guérir, mais vous pouvez le gérer efficacement avec un traitement.
Une personne atteinte de diabète ne peut pas se limiter à une seule dose d’insuline pour se soigner. Une personne allergique aux arachides ne pourra plus jamais en manger, même si elle y renonce pendant des années. Elle doit trouver d’autres types de recettes et de nouveaux restaurants pour retrouver le plaisir de manger, et ce, sans craindre le pire.
Une personne atteinte d’un trouble concomitant ne peut pas rester en bonne santé sans changer son mode de vie. Rassurez-vous, vous pouvez avoir une vie heureuse malgré un trouble concomitant.
Un trouble chronique de santé mentale peut être à l’origine de votre problème d’abus de substances. Vos proches ou vous-même ne pouvez pas le traiter sans l’aide de spécialistes.
Trouvez l’aide dont vous avez besoin maintenant.
Références
American Psychological Association. “Clinical Practice Guideline for the Treatment of Posttraumatic Stress Disorder (PTSD) in Adults.” American Psychological Association, 24 février 2017, https://www.apa.org/ptsd-guideline/ptsd.pdf.
Anthony D. Mancini email the author. “Heterogeneous Mental Health Consequences of COVID-19: Costs and Benefits.” Heterogeneous Mental Health Consequences of COVID-19: Costs and Benefits, APA PsycNet, https://doi.apa.org/fulltext/2020-41458-001.html.
Bonanno, G. A. Loss, trauma, and human resilience: Have we underestimated the human capacity to thrive after extremely aversive events? American Psychologist, 2004.
Breslau & Kessler, 2001; Copeland, Keeler, Angold, & Costello, 2007; Kessler, Sonnega,
Bromet, Hughes, & Nelson, 1995; McLaughlin, Koenen, Hill, Petukhova, Sampson, Zaslavsky &
Kessler, 2013
CAMH. “CAMH Policy Advice.” Mental Health in Canada: Covid-19 and Beyond, CAMH, juillet 2020, http://www.camh.ca/-/media/files/pdfs—public-policy-submissions/covid-and-mh-policy-paper-pdf.pdf
Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, Approche systémique de la toxicomanie au Canada, Ottawa, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2013.
Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, Toxicomanie au Canada : Troubles concomitants, Ottawa, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2009.
F Brunette, Mary, and Kim T Mueser. “Psychosocial interventions for the long-term management of patients with severe mental illness and co-occurring substance use disorder.” Psychosocial interventions for the long-term management of patients with severe mental illness and co-occurring substance use disorder, National Library of Medicine, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16961419/.
Gordon, Sherri, and Gans Steven. “Why Mental Health Disorders Co-Exist With Substance Use.” Addiction, Very WellMind, 16 janvier 2021, https://www.verywellmind.com/co-occurring-disorders-mental-health-and-addiction-4158280.
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Gouvernement du Québec. “Troubles anxieux.” Québec, Gouvernement du Québec, https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/sante-mentale-maladie-mentale/troubles-anxieux/.
Helen M. Pettinati, PhD , William D. Dundon, PhD. “Comorbid Depression and Alcohol Dependence.” Comorbid Depression and Alcohol Dependence, Psychiatric Times, 9 juin 2011, https://www.psychiatrictimes.com/view/comorbid-depression-and-alcohol-dependence.
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O’Neill, Sébastien, et al. “Modèles de dispensation des soins et services aux personnes présentant des troubles concomitants de santé mentale et de dépendance.” Institut national d’excellence en santé et en services sociaux, mars 2016, https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/ServicesSociaux/INESSS_Avis_Dispensation_soins_services_troubles_concomitants.pdf.
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Kuria, Mary, et al. “The Association between Alcohol Dependence and Depression before and after Treatment for Alcohol Dependence.” International Scholarly Research, Hindawi, 26 janvier 2012, https://www.hindawi.com/journals/isrn/2012/482802/.